Les moulins de Malans

 

  • Le Moulin du ruisseau de Malans

Le moulin du ruisseau de Malans se situe à la sortie du village, au confluent du ruisseau d’Amondans et du ruisseau de Malans, là où se situe actuellement l’intersection des routes (Malans, Amondans, Lizine).

Ce moulin fut acquit par Claude Cornu le 23 Août 1500 et en garda le nom jusqu’au 19ème siècle, puis il prit le nom de moulin Barberot.

En 1657, le moulin Cornu semble être ruiné, suite sans doute à la guerre de Dix ans qui ravagea toute la Comté de 1630 à 1640.

EN 1663, il est à nouveau remis en état et dut acenser au Sieurs Audrey et Montrichard, pour une période de 29 ans. Ils devaient à leur charge faire construire « à l’endroit qu’il trouve le plus commande un fourneau à fondre la mine et à faire fondre le fer ».

Des écrits prouvent qu’Edme-adrien de Montrichard, seigneur de Fertans et Malans s’engageait à fournir un emplacement.

À proximité pour bâtir des halles à charbon et autres bâtiments pour loger les ouvriers.

On peut donc songer à la construction d’un véritable complexe industriel pour le canton. Mais ce projet ne semble pas avoir eu de suite puisque lors d’une visite du moulin en 1702, aucun écrit ne mentionne de telles installations.

Ce projet de construction de « haut fourneau » semble tout de même réalisé car un document de 1724 dit que le nouvel amodiateur « devra rétablir la tour du fourneau ».

A cette époque cette terre exploitée par Jacques Monniotte de Guibgey pour 6 ans moyennant une redevance périodique de 150 livres par an à Monseigneur Montrichard.

« Il devra rétablir la tour de Fourneau à ses frais, s’assouvir le soufflet et autres outils nécessaires pour le faire rouler et exercer. Le dit preneur pourdit preneur pour les bois de Monseigneur Montrichard qui sont au-dessus dudit fourneau du côté de Fertans, dix arbres de chêne qui lui seront marqués pour contribuer au rétablissement du fourneau. Il prendra et enlèvera les minerais, arbres et castilles qu’il trouvera dans l’étendue du territoire de Malans, Coulans et autres où le droit est acquis. Il sera aussi tenu de dédommager le meunier dudit seigneur qui est sur le même cours d’eau en Amont. »

Cette seconde tentative ne semble pas avoir été un succès, les documents restes muets sur l’activité du haut fourneau.

En 1830, Pierre Etienne Garnier est propriétaire du moulin et il demande l’autorisation d’ajouter une scierie à son moulin. Ce moulin Barberot est donc composé d’une scierie, d’un ribe et d’un moulin à grains.

  •  Le Moulin Bietard

Un moulin existait sur le ruisseau de Bietard, mais son activité était très faible, il fut construit vers 1835 et cessa son activité au début du 20ème siècle. On sait tout de même qu’il était composé d’une huilerie, d’une scierie et de trois roues pour moudre le grain.

  • Le Moulin du Val d’Anchet

Il n’y a aucune trace de ce moulin sur le plan cadastral de 1840. Cependant des lieux dits significatifs tel que : « La vie du Moulin » ou encore « les oies du Moulin » prouvent l’existence de ce moulin.